mardi 17 novembre 2009

Rien ne sert de courir..




...il faut partir à point. A force de vouloir faire la maligne en courant régulièrement sur le canal, j'ai négligé les échauffements et j'en paie aujourd'hui les conséquences. Alors, j'écris ce poste pour peut être vous éviter de faire les mêmes bêtises que moi!

Trois à quatre fois par semaine, 9km en 50 minutes etc.. je dois aujourd'hui faire une croix temporaire sur la course à pied et l'effet grisant que cette activité me procure. L'effort répété et intense du footing me faisait des douleurs dans le tibia qui ne s'estompaient pas , même plusieurs heures après. Dès les premieres minutes de course, j'avais des crampes et l'impression que mes os prenaient cher.
J'ai d'abord cru que la virée que j'ai fait à paris m'avait un peu fatiguée: à force de jouer des coudes dans la foule des grands magasins et de faire du sur place pendant dix minutes pour avancer de cinq mètres...on est content de rentrer et de masser ses talons endoloris!
En fait, ce n'est pas ce bain de foule parisien qui fût responsable des élancements douloureux pendant mes footing, je n'y étais pas du tout. Après trois entraînements espacés d'une journée de repos, j'ai fini par déclarer forfait. Pas plus tard qu'hier, j'ai renoncé à prolonger l'exercice dès la première minute. Avoir des douleurs sans commencer réellement à courir n'est pas bon signe!

Comme toute internaute qui se respecte, j'ai commencé à chercher des informations pour me faire une idée du mal dont je souffrais. Je vous passe les détails sur les forums genre doctissimo ou le pire côtoie le meilleur: un rugbyman conseillait de mettre du sparadrap sur ses muscles (véridique!), certains plus prudents conseillaient de voir un médecin, des coureurs expérimentés ont évoqué une periostite. Après quelques clics, les symptômes décrits étaient les mêmes que moi: douleurs dans la face interne du tibia, difficultés à descendre les escaaliers, crampe dans les mollets etc...Pour en avoir le coeur net, j'ai donc consulté et le résultat est tombé: periostite tibiale.
Pour info, il s'agit de l'inflammation de la membrane qui entoure un os long. Cette membrane fait l'interface entre l'os et le muscle,traversée par de nombreux vaisseaux sanguins.

Pour récupérer, au moins un mois de repos, reprendre la course à pied PROGRESSIVEMENT , kilomètre par kilomètre sans forcer. Complètement dépitée j'ai quand même demandé au médecin : "Mais..est-ce que je peux faire du sport?" , "Vélo et natation si tu veux ". Bon, c'est pas top mais je vais me contenter de ça, même si je ne suis pas une fana du vélo et que pour la piscine...ben il vaut mieux être véhiculée pour y aller. Une raison de plus pour être assidue à l'auto-école.
J'ai aussi droit à la pommade deux fois par jour et les cachets...une vraie petite vieille quoi. La pharmacienne était tout ahurie de me voir arriver avec mon ordonnance "Euh..tout ça c'est pour toi?!" Bah oui banane! Enfin en lisant la notice le soir, j'ai vu que le traitement que j'avais était le même que pour l'arthrose, donc je comprends mieux son étonnement.
En gros, j'ai bien fait de ne pas m'inscrire au semi-marathon de paris: dommage, c'aurait été sympa de courir pour soutenir une cause, cela est de plus en plus fréquent maintenant. Je ne laisse pas tomber la course de la liberté prévue en juin, non mais! Par contre, je vais avoir besoin de vos commentaires pour changer de hobby....

mardi 10 novembre 2009

Pause café, pause paresse!



C'est à peu près le temps qu'il me reste avant de tenter un come back sur Taiwan.

MMh...plus d'un mois et demi d'absence sur ce blog, record battu! Entre la fin d'études version rush hour (vite, vite, il faut se dépêcher!) et la connexion coupée d'internet avec des dysfonctionnements que seul le service client de SFR peut se vanter d'avoir, ma cyber-vie a pris un petit coup dans l'aile.

Bon, faisons un petit bilan post-Taiwan, deux mois après le retour en France. (NDLR: la photo ci dessus est ancienne, mais caractérise bien mon état d'esprit actuel)


Je vis toujours retirée du monde (urbain du moins) en Normandie, où je prends quelques mois sabbatiques, histoire de savoir ce que je veux faire de ma vie-j uste la question centrale de tout individu normalement constitué. Mes études se sont achevées il y a bientôt un mois et à priori, plus rien ne me retiens dans le monde universitaire.
Le temps est donc venu....de chercher un boulot? Eh bien non, pas du tout, perdu!
Il est justement l'heure de prendre un peu de temps pour moi, sans être mue par une contrainte quelconque. Décision par ailleurs un peu énigmatique pour mon entourage, plus terre à terre certes. D'accord, l'argent ne tombe pas du ciel, c'est vrai, mais j'en ai mis suffisamment de côté pour respirer quelque temps et faire tout ce que je ne pouvais pas faire avant:

-Passer mon permis : mouarf, j'ai 24 ans et ça ne faisait pas partie de ma check liste avant, pourquoi j'aurai payé plus cher et diminuer mes chances de réussite en apprenant à Paris, c'est à dire en mode Starsky et Hutch 90% du temps?! je parle du permis auto, le permis moto fais aussi partie de ma check-list, c'est dit!
-Me mettre au sport: Enfin! J'habite juste à côté du canal qui relie Caen à la mer, pourquoi se priver? C'est tout bénef, une petite heure de jogging par jour, ou tous les deux jours, ça ne me fait pas de mal ! Résultat: je suis mieux dans mon corps et dans ma tête. Prochain objectif: courir un semi marathon (celui de paris est un peu trop proche, dommage, je tente le "local" qui aura lieu début juin.)
-Lire, lire, lire et encore lire, luxe qu'on ne peut pas toujours se permettre quand on a l'esprit trop encombré!
-Se remettre au chinois: urgentissime si je ne veux pas être complètement larguée quand je retournerai à Taiwan, pour de bon cette fois!
-Voir des amis, où je veux et quand je veux: je dois profiter de la carte 12/25 tant que je ne suis pas trop vieille, non mais!

Occasionellement, rien n'exclut un ou deux petits jobs, mais je suis loin de rechercher le CDI de ma vie, loin de là. J'ai parfois l'impression que mes études m'ont coupé de certaines ambitions ou envie, et que quelque part j'ai un peu oublié qui je suis: une casse-cou en manque d'adrénaline.